Alerte Santé : Nouvelles Recommandations Cruciales sur la Maladie de Lyme par l’HAS!

La maladie de Lyme est provoquée par la bactérie Borrelia, qui est transmise aux humains par la morsure d’une tique infectée. Il est important de noter que toutes les tiques ne sont pas porteuses de cette bactérie; toutefois, dans certaines régions, le taux d’infection peut atteindre 20 %. La contamination a généralement lieu quand la tique est attachée à la peau pendant plus de 24 heures.

La maladie de Lyme se développe en plusieurs étapes. Un des premiers signes est souvent une éruption cutanée spécifique nommée érythème migrant, qui se manifeste quelques jours à quelques semaines après la morsure. Ce symptôme peut être accompagné de fièvre, de fatigue et de douleurs articulaires.

Non traitée à ce stade initial, l’infection peut évoluer vers une forme disséminée affectant le système nerveux, les articulations, le cœur ou la peau.

Dans certains cas, la maladie peut se transformer en une forme chronique ou syndrome post-borréliose de Lyme traitée. Les symptômes rapportés incluent :

• Douleurs diffuses et persistantes (articulaires, musculaires, neurologiques).
• Une grande fatigue qui varie en intensité.
• Troubles cognitifs tels que des problèmes de mémoire ou de concentration.
• Une sensibilité accrue aux bruits et aux stimuli sensoriels.
• Problèmes de sommeil et fluctuations de l’humeur.

Il est crucial de distinguer ces symptômes post-infectieux des séquelles directes sur les organes initialement affectés par la maladie.

On estime à plus de 50 000 le nombre de cas annuels en France, avec des variations importantes selon les régions. Les régions les plus affectées incluent le Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté, et l’Auvergne-Rhône-Alpes.

Nouvelles recommandations de la HAS

La HAS a récemment reconnu les formes prolongées de la maladie de Lyme sous la dénomination de « syndrome post-borréliose de Lyme traitée » (PTLDS). Cette appellation permet d’offrir un cadre plus précis pour les patients présentant des symptômes persistants malgré un traitement antibiotique adéquat.

Les nouvelles lignes directrices mettent l’accent sur une prise en charge coordonnée et pluridisciplinaire, en commençant par le médecin généraliste et, si nécessaire, en orientant les patients vers des spécialistes (infectiologues, neurologues, rhumatologues).

Le diagnostic repose sur une évaluation clinique et des tests biologiques éprouvés, principalement le test ELISA suivi du Western-Blot en cas de résultat positif. La HAS met en garde contre l’utilisation de tests non validés qui pourraient mener à des diagnostics erronés.

Le traitement recommandé demeure l’antibiothérapie pour une durée de deux à trois semaines. Les traitements prolongés sont découragés car ils sont jugés inefficaces et potentiellement nocifs.

La prévention est cruciale pour réduire l’incidence de la maladie de Lyme. La HAS insiste sur l’importance d’informer le public sur les risques associés aux piqûres de tiques et sur les mesures préventives à adopter, particulièrement pour les randonneurs, les travailleurs en milieux naturels et les parents.

Prévention de la maladie de Lyme

• Porter des vêtements protecteurs lors des activités en plein air dans des zones à risque.
• Utiliser des répulsifs anti-tiques sur la peau et les vêtements.
• Choisir des chemins dégagés et éviter les zones à haute végétation.
• Inspecter son corps après chaque sortie en nature, en particulier les zones cachées comme les plis de la peau.

• Retirer la tique le plus rapidement possible en utilisant un outil adapté.
• Désinfecter la zone concernée après retrait de la tique.
• Surveiller l’apparition de signes tels que l’érythème migrant.
• Consulter un médecin si des symptômes apparaissent ou en cas de doute.

Cet article sur la mise à jour des recommandations de l’HAS concernant la maladie de Lyme est initialement paru sur Santé sur le Net.

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