La sclérose en plaques est une affection auto-immune qui concerne environ 120 000 individus en France. Les chercheurs n’ont pas encore réussi à en déterminer les causes exactes. Une récente recherche suédoise suggère que la progression de cette maladie pourrait être ralentie par un simple changement alimentaire : l’augmentation de la consommation de poisson. Examinons de plus près les résultats de cette étude.
La sclérose en plaques : une énigme médicale
En France, la sclérose en plaques affecte principalement les femmes parmi les quelque 120 000 cas recensés. Cette maladie auto-immune s’attaque au système nerveux central, entraînant par erreur la formation de lésions disséminées. Ces lésions sont le résultat d’une inflammation causée par les cellules immunitaires, qui attaquent la myéline, une gaine protectrice des nerfs, provoquant des plaques de démyélinisation. Les symptômes peuvent inclure des douleurs chroniques, des spasmes, des engourdissements et même une perte de la vision.
À ce jour, les origines exactes de la sclérose en plaques demeurent mystérieuses pour la communauté scientifique. Cependant, une étude récente menée en Suède pourrait offrir une nouvelle voie pour ralentir l’évolution de la maladie de manière simple.
Le poisson, un allié contre la sclérose en plaques ?
La recherche indique que les individus qui consomment régulièrement du poisson au moment où ils reçoivent leur diagnostic de sclérose en plaques sont susceptibles de connaître une progression moins rapide de la maladie.
Pour leur étude, les chercheurs ont suivi 2 719 patients récemment diagnostiqués avec la sclérose en plaques, en évaluant leur consommation de poissons gras et maigres. Ils ont attribué à chaque participant un score de 2 à 6 basé sur la quantité et la fréquence de consommation de poisson.
Les résultats de l’étude ont révélé les points suivants :
- Une consommation élevée de poissons gras et maigres au moment du diagnostic est inversément liée à la progression de la maladie dans plusieurs échelles de gravité.
- Les sujets consommant régulièrement les deux types de poissons avaient un risque nettement réduit d’aggravation de la maladie.
- Ceux qui ont augmenté leur consommation de poisson de faible à élevée dans les cinq années suivant le diagnostic ont vu leur risque d’aggravation diminuer de 20%, avec une réduction de 59% pour ceux ayant commencé avec un score de 2.
Il semble donc qu’un régime riche en poissons pourrait être lié à un meilleur pronostic de la sclérose en plaques. Même un changement alimentaire intervenant un peu après le diagnostic pourrait influer positivement sur l’évolution de la maladie.
Des recherches plus poussées sont nécessaires
Les chercheurs reconnaissent le besoin de poursuivre les investigations pour confirmer ces découvertes et élucider les mécanismes biologiques en jeu. Ils proposent plusieurs pistes, notamment :
- La richesse en oméga-3 des poissons gras.
- L’effet potentiel d’un régime riche en poisson sur le microbiote intestinal, qui joue un rôle dans le métabolisme des acides gras.
- Les bénéfices de la taurine, abondante dans les poissons et les fruits de mer.
Certains spécialistes considèrent que les données de cette recherche sont convaincantes, mais d’autres recommandent de prendre en compte une possible synergie entre divers facteurs liés au style de vie et la consommation de poisson.
L’article original intitulé « Sclérose en plaques : une progression freinée par la consommation de poisson » a été publié pour la première fois sur Santé sur le Net, votre source d’information médicale de confiance.
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