Accueil Santé Jeûne intermittent : Découvrez ses avantages et pour qui il n’est pas conseillé !

Jeûne intermittent : Découvrez ses avantages et pour qui il n’est pas conseillé !

par adm

Pratiquer l’alternance entre jeûne et alimentation, c’est le fondement du jeûne intermittent, une méthode à la fois simple et profondément enracinée dans l’histoire. De nombreux travaux scientifiques ont révélé ses avantages, notamment pour ce qui est de réduire le poids corporel. Toutefois, cette approche n’est pas dénuée de risques et nécessite certaines précautions, comme le souligne le Dr Julien Rousseaux, médecin spécialisé en nutrition au sein du groupe Elsan.

Une méthode ancestrale adaptée à notre époque

Le jeûne intermittent permet d’étendre les périodes sans nourriture au-delà des 8 à 10 heures normalement observées entre deux repas. Pendant ce temps, l’organisme épuise d’abord ses stocks de glycogène (sucre) situés dans le foie et les muscles, avant de puiser dans d’autres sources d’énergie telles que les graisses pour maintenir ses fonctions vitales. La variante la plus populaire est le modèle « 16/8 », qui consiste à jeûner pendant 16 heures puis à manger durant les 8 heures suivantes. Il existe également le modèle « 5:2 », basé sur deux jours de faible apport calorique par semaine.

« Le jeûne est un mécanisme physiologique fondamental », explique Dr Rousseaux. « Notre corps sait naturellement gérer les périodes sans nourriture. » Il met également en avant la flexibilité de cette méthode : « Ce n’est pas un cadre rigide, mais plutôt un outil modulable selon les besoins et le style de vie de chacun. »

Les avantages prouvés à court terme

Le principal bénéfice du jeûne intermittent réside dans sa capacité à diminuer l’apport calorique hebdomadaire, en raison de la réduction de la quantité de nourriture consommée. Cela entraîne une perte de poids, réduit le tour de taille et aide à éliminer les graisses accumulées dans le foie, ce qui est particulièrement utile en cas de stéatose hépatique.

« Les effets positifs sont indéniables mais restent mieux observés sur de courtes périodes », précise le docteur. « Les études sur les bénéfices à long terme, notamment pour la prévention des maladies cardiovasculaires, sont encore peu concluantes. » Il note également que pour les patients en surpoids, particulièrement avant une chirurgie, le jeûne peut réduire efficacement la taille du foie.

Attention à certains groupes à risque

Le jeûne intermittent n’est pas adapté à tous. Il est déconseillé pour les jeunes enfants, en raison de leurs besoins énergétiques élevés et de leurs réserves limitées. Les personnes diabétiques sous insuline doivent également ajuster leur traitement. Hormis ces cas, un adulte en bonne santé peut pratiquer le jeûne intermittent sans supervision médicale, mais il est crucial de ne pas le voir comme une contrainte.

« Le danger est de ne plus être à l’écoute de sa faim et d’adopter des règles trop rigides, telles que s’abstenir de manger même en cas de faim réelle », met en garde le spécialiste. Selon lui, « ce sont ces comportements qui peuvent encourager un effet yo-yo et le regain de poids à long terme. »

Adopter le jeûne intermittent comme une pratique durable

Pour intégrer de manière durable le jeûne intermittent dans son quotidien, il est préférable d’éviter les approches trop strictes. « Écouter son corps reste la meilleure stratégie. Si je n’ai pas faim le matin, il est possible de sauter le petit-déjeuner, mais cela ne doit pas devenir une contrainte systématique », conseille Dr Rousseaux. Il promeut également les avantages du « jeûne spontané », qui aide à se reconnecter avec ses propres sensations sans perturber les interactions sociales ou créer de déséquilibres alimentaires.

L’exercice physique est compatible avec le jeûne. « Le corps s’adapte et sait utiliser ses réserves énergétiques. Pratiquer un sport de manière régulière n’est en aucun cas incompatible avec le jeûne », affirme le médecin. Cependant, il est recommandé de ne pas débuter un jeûne le jour d’une compétition sportive intense.

Concernant l’hydratation, il est possible de consommer de l’eau, du thé ou du café non sucrés durant les périodes de jeûne. Cela permet de rester hydraté et de limiter les effets secondaires temporaires tels que les maux de tête ou l’haleine forte. Il est essentiel d’éviter toute boisson sucrée, y compris les jus de fruits naturels : « Le sucre, ajouté ou non, interrompt le jeûne », conclut le médecin.

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