Identifiée comme une affection cutanée peu commune, l’Acanthosis nigricans se caractérise par l’apparition de zones sombres sur les grands plis du corps. Découvrons ensemble les facteurs déclenchants de cette maladie de la peau ainsi que les signes qui nécessitent l’avis d’un expert médical. Voici ce qu’il faut savoir.
Qu’est-ce que l’Acanthosis nigricans ?
L’Acanthosis nigricans se caractérise par des marques foncées et épaissies principalement situées au niveau du cou, des aisselles et de l’aine. Ces marques prennent la forme de plaques rugueuses et sombres, allant du gris au noir, due à un épaississement de l’épiderme, une condition connue sous le nom d’hyperkératose, associée à une hyperpigmentation.
Ces lésions en forme de plaques se trouvent majoritairement dans les plis de la peau tels que les aisselles, l’aine et le cou. Dans certains cas, elles peuvent s’accompagner de démangeaisons.
Il existe deux variantes de l’Acanthosis nigricans : une forme bénigne, souvent observée chez les jeunes, et une forme maligne qui affecte principalement les adultes.
Les facteurs déclencheurs de l’Acanthosis nigricans
Selon l’Académie nationale de médecine, cinq facteurs principaux peuvent expliquer l’apparition de l’Acanthosis nigricans :
- Une variante familiale, transmise de manière autosomique dominante (un des parents est affecté) ou par un gène encore non identifié ;
- Une forme associée à une résistance à l’insuline souvent retrouvée dans divers syndromes endocriniens ;
- Une variante dite pseudo-Acanthosis nigricans, souvent une complication de l’obésité ;
- Une forme provoquée par certains médicaments ;
- L’Acanthosis nigricans malin, généralement lié à un cancer des organes internes comme l’estomac, l’œsophage ou le pancréas.
Dans la forme bénigne, plusieurs origines sont possibles comme la génétique, l’usage de certains médicaments (hormones de croissance, insuline injectée, contraceptifs oraux, acide nicotinique, acide fusidique, diéthylstilbestrol et triazinate), ou la coexistence de certaines maladies (diabète, obésité, déséquilibres hormonaux incluant le syndrome des ovaires polykystiques et l’hypothyroïdie, le syndrome de Crouzon, le syndrome de Miescher, l’achondroplasie).
Il est important de noter que l’Acanthosis nigricans est souvent associé à l’obésité, au diabète et à la résistance à l’insuline.
Dans la forme maligne, plus rare, l’Acanthosis nigricans est généralement un indicateur de cancer, souvent de l’estomac, mais il peut également survenir en cas de cancers gastro-intestinaux ou génito-urinaires, tels que ceux de la prostate, du sein et de l’ovaire, ainsi que dans des cas rares de cancer du poumon ou de lymphome.
Quand consulter un professionnel de santé ?
Bien que la présence d’Acanthosis nigricans ne soit pas toujours alarmante, elle peut indiquer un problème de santé sous-jacent qui nécessite une consultation médicale pour un diagnostic approprié, que ce soit avec un médecin généraliste ou un dermatologue.
Il est recommandé de consulter un professionnel de santé dans les cas suivants :
- Apparition soudaine et rapide de l’Acanthosis nigricans avec une grande étendue ;
- Accompagnement de symptômes tels que démangeaisons et douleurs ;
- Absence de facteurs de risque connus tels que hérédité, surpoids et obésité, résistance à l’insuline, diabète, troubles hormonaux et prise de médicaments.
En ces circonstances, une consultation médicale s’impose pour identifier toute maladie sérieuse sous-jacente.
Cet article sur l’Acanthosis nigricans et ses implications a été publié initialement sur Santé sur le Net, votre source d’informations médicales fiable.
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