Une pratique sportive régulière est bénéfique pour les fonctions hormonales et peut contribuer à la régulation des cycles menstruels. Le mouvement aide à réduire les symptômes associés aux menstruations. Cependant, durant cette période, il est fréquent de ressentir le besoin de repos et de confort, d’où l’importance d’écouter son corps et d’ajuster son activité physique. C’est le moment idéal pour se chouchouter et ajuster sa routine sportive.
L’ajustement de l’activité physique
Pratiquer une activité physique de manière hebdomadaire soutient les fonctions corporelles, y compris la régulation hormonale. Cela peut contribuer à diminuer les symptômes, gérer le stress, diminuer les tensions, réguler les variations d’humeur et favoriser parfois l’ovulation. Néanmoins, pendant les menstruations, l’exercice peut être plus difficile, avec un besoin accru de douceur et de tranquillité.
Il s’agit également d’un moment pour prendre soin de soi, écouter son corps et le protéger des douleurs menstruelles. Pour certaines, cela peut même améliorer des troubles gynécologiques plus sévères. Une activité plus douce est alors recommandée. L’adaptation de l’activité physique en fonction des phases du cycle peut aider à mieux gérer les changements et à préserver son énergie au quotidien.
Le rôle du sport dans la régulation hormonale
Initialement, l’exercice contribue à maintenir une bonne hygiène de vie et un bien-être psychologique. Mais il a aussi un impact notable sur le système hormonal, régulant diverses fonctions du corps. Il joue un rôle essentiel dans les fonctions hormonales associées au cycle menstruel et accompagne les femmes à travers les différentes étapes de leur cycle.
- La régularisation des cycles par une activité physique régulière améliore l’équilibre hormonal.
- Il réduit les douleurs menstruelles en diminuant les crampes et autres symptômes, et libère des endorphines qui peuvent apaiser les douleurs.
- Il aide à une meilleure circulation sanguine dans les organes reproducteurs.
- Fait modérément, le sport peut favoriser la fertilité, tandis qu’un excès d’entraînement peut perturber l’ovulation et rendre les cycles irréguliers ou même provoquer des aménorrhées.
- Enfin, un exercice adapté peut atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM) et de la ménopause, tels que les variations d’humeur, la fatigue, le stress et améliorer l’humeur.
Les pratiques douces pour les déséquilibres hormonaux
Selon la phase de votre cycle menstruel, il est préférable d’adapter votre programme d’exercice. Pendant la phase lutéale, lors de l’ovulation et des règles, il est conseillé de privilégier des exercices plus doux tels que le yoga ou la marche. Pour celles souffrant de conditions gynécologiques telles que l’endométriose ou de grands déséquilibres hormonaux, y compris pendant la ménopause, des techniques de mouvement doux peuvent être pratiquées régulièrement.
Par exemple, la méthode Aviva, également connue sous le nom de danse hormonale ou gym endocrine, aide à gérer les symptômes liés au cycle. Elle consiste en une série de mouvements physiques réalisés en rythme avec la musique pour stimuler la zone pelvienne, la circulation sanguine et l’oxygénation de cette région. Le yoga hormonal ou la méthode Aviva peut soulager les troubles hormonaux, comme :
- la baisse de libido,
- les troubles de concentration et de mémoire,
- la dépression, la perte de motivation,
- l’irritabilité et les variations d’humeur,
- l’anxiété et le stress,
- les insomnies et les sueurs nocturnes,
- réduire les symptômes de la ménopause,
- et favoriser la fertilité.
Cette approche douce pourrait également soulager les symptômes associés au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose, aux dysfonctionnements thyroïdiens, à l’aménorrhée et aux menstruations irrégulières. De plus en plus de professionnels du bien-être holistique se forment à cette technique de mouvement.
Si l’exercice physique est globalement bénéfique pour la santé hormonale, il est crucial de prêter attention aux effets potentiels négatifs. Un entraînement excessif peut entraîner une surproduction de cortisol, l’hormone du stress, perturbant ainsi l’équilibre hormonal. L’exercice devrait être adapté en fonction des déséquilibres hormonaux individuels et du rythme des cycles de chaque femme. C’est pourquoi il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant de commencer un programme d’entraînement, en particulier en cas de troubles hormonaux.
Ce professionnel pourra vous aider à élaborer un programme personnalisé tout en prenant les précautions nécessaires. Choisir le bon type d’exercice est essentiel pour maintenir un bon équilibre hormonal.
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